Sunions, le goût, pas les larmes

La richesse de la cuisine française, c’est sa capacité a assaisonner les aliments de base de nombreuses manières. Et pour cela l’oignon est un allié fantastique… Mais l’éplucher et le tailler en petits morceaux est un enfer qui nous fait trop pleurer ! Sauf si on utilise un oignon Sunions ! On s’explique…

On en a eu des idées de génies (ou pas), pour éviter de pleurer comme une madeleine en épluchant les oignons du prochain repas. En le maltraitant en le plongeant dans l’eau glacée, ou pire en le plaçant au congélateur. En se maltraitant soi-même en enfilant une paire de lunettes de piscine pleines de buée au bout de dix minutes, ou en se ridiculisant en épluchant ses oignons avec une une allumette à moitié brulée entre les dents… Grand Maman passait la lame du couteau au jus de citron et Grand Papa épluchait ses 12 oignons sous l’eau courante en faisant du coup pleurer la planète…

Bref, éplucher un oignon cela fait pleurer point barre ! Sauf si on prend un oignon Sunions ! C’est en tous les cas la promesse de la marque (déposée) de ces oignons produits en Auvergne et dans la Beauce depuis trois saisons maintenant par Condichef – spécialiste de l’oignon, l’ail et l’échalotte, résultat d’une innovation variétale totalement naturelle. Qui aura tout de même nécessité pas moins de 30 ans d’investissement, de sélection minutieuse et de travail acharné !

Plantés entre février et mars, les Sunions sont une variété fragile. Ils sont alors récoltés à la main majoritairement et en deux temps , respectant ainsi le rythme naturel de la pousse : courant juillet en Auvergne et courant août dans la Beauce.

Une fois récoltés les Sunions sèchent quelques jours directement dans le champ avant d’être, par la suite, stockés à l’abri de la lumière et de l’humidité. Ce qui leur permet de s’affiner au mieux, de développer leur parfum bien spécifique et de se parer d’une peau et d’une chair qui ne génèrent plus de larmes à la découpe ! Et pour que le consommateur puisse en profiter cela passe aussi par une phase de trois tests en amont de leur arrivée en magasins.

Et si on ajoute que les Sunions se conservent longtemps et, contrairement aux autres oignons, piquent de moins en moins au fil du temps, on se dit que c’est proche du miracle.

D’autant que côté gustatif, cet oignon jaune de calibre moyen à la chaire croquante  est peu piquant, plutôt doux même et joliment aromatique. On a testé hier avec notre rôti de porc dans le filet, c’était parfait. Comme cru en fine lamelles pour agrémenter le burger du midi !

Et pour ce qui est de pleurer ? Bah… à part de joie parce qu’on a évité les lunettes de piscine et l’allumette entre les dents, nous sommes restés dignes devant le plan de travail. Mieux, même les doigts n’en ont pas pris pour deux jours d’odeurs bien marquées. Alors bon, on vous cache pas qu’au 4eme débité en brunoise, fenêtre de la cuisine fermée, pas de hotte, comme ça à l’arrache, en barbare pile au dessus de la planche, peut être un chatouillement infime… Alors pour nous, les Sunions, ils ont eu tout bon ! 

4 formats de filets sont disponibles : 350g / 500g / 800g et tube 4 têtes. Prix public conseillé de 2,50 euros pour le filet de 350g.