Le François Felix est un lieu entre le bistrot et la brasserie, où l’on peut manger, trinquer, parfois chanter, tout en étant servi par des gars en jupe, et cela dans l’un des quartiers les plus chics de Paris. On vous explique.

Au 9 rue Boissy d’Anglas, rue pietonnisée dans le VIIIe à Paris, l’histoire a débuté en 1788, lorsque l’Hôtel d »Aumont est acquis par François Félix de Crillon qui lui donnera son nom. Depuis 2011 le lieu s’est offert une métamorphose avec en maître d’oeuvre le décorateur Richard Lafont.

À l’extérieur, une devanture colorée dotée d’une terrasse ensoleillée aux beaux jours (40 places) et à l’intérieur une salle (de 36 places) au cadre chaleureux, à l’ambiance cosy et confidentielle, avec des boiseries, des grands miroirs, des lumières tamisées et de belles tables nappées de blanc. On y trouve même des banquettes en cuir rouge et un joli bar pour siroter un cocktail sur-mesure réalisé par le bartender.

C’est d’ailleurs par là que nous avons commencé notre passage au François-Felix. Nous avons opté pour un cocktail signature, le El diablo (Madre mezcal, crème de cassis, verjus, ginger beer). Très sympathique, équilibré et bien présenté (16 euros). Les classiques comme le Porn Star Martini ou le Moscow Mule sont à 15 euros.

Cette mise en appétit nous a permis de passer à table pour se restaurer avec une entrée parfaite pour la saison, des Petites ravioles de Royan gratinées au Parmesan. Présentées dans leur caquelon, gourmandes et bien gratinées, c’est simple mais réussi. (16 euros). On a également testé le Foie gras de canard mi-cuit maison. La part est généreuse, la cuisson et l’assaisonnement parfaits, pour être servie avec un confit de figues et des toasts grillés. (22 euros).

Pour le plat nous avons joué la carte tout ce qu’il y a de plus bistrot parisien avec un Tartare de bœuf. Il a connu un twist Italien puisqu au pesto et parmesan, roquette accompagné de ses frites maison. C’est bien préparé, les sauces classiques sont proposées, et les frites sont parfaitement cuites. Les gros mangeurs en auraient souhaité peut être un poil plus. (26 euros)

Pour le dessert nous avons zappé, il y avait au choix une Pavlova aux fruits rouges (15 euros), un Cheesecake (14 euros) et du mille-feuilles chocolat (12 euros).

Pour les boissons il y a tout ce qu’il faut en eaux et autres soft drinks. Et pour le vin, en plus des bouteilles, du service au verre à partir de 10 euros les 15cl. Pour la clientèle américaine du quartier il y a le Chambolle Musigny Premier Cru, Les Fuées, 2017 à 400 euros la quille ou le Pomerol Château de Sales, 2019 à 600 euros… Le Champagne Joseph Perrier est à 19 euros à la coupe sinon, toujours pour les potes d’Elon, du Dom Perignon à 450 euros.

Le lieu ouvre à 7 heures le matin pour un petit café et propose un petit déjeuner servi tous les jours. Au menu, des tartines de pain frais (3 euros), une brioche accompagnée de confiture maison (4 euros), et pour les amateurs de salé une omelette jambon/fromage/fines herbes (12 euros).

Le service est efficace et convivial. Les serveurs sont en kilt grâce à Jean Paul Gautier. En effet lors d’un défilé fashion Week, le Francois Felix l’a mis à l’essai puis il a été adopté par tous, histoire de rendre l’ambiance chic certes, mais décontractée et conviviale.

D’ailleurs le François Felix organise des concerts live toutes les fins de semaine, du jeudi au dimanche de 19h à 22h. Au programme : jazz, blues, soul, violon, lounge DJ & more.

Alors oui, les prix ne sont pas les plus serrés, mais nous sommes à Paris, pile poil entre la Madeleine et la Concorde, à côté d’un hôtel 5 étoiles, à deux pas de l’Ambassade des Etats Unis…