À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, Too Good To Go souhaite rappeler que réduire le gaspillage alimentaire permet de contribuer à la préservation de nos ressources en eau. 

En ce 22 mars, Journée Mondiale de l’eau, alors que notre pays connait une situation alarmante concernant ses réserves d’eau douce au sortir de l’hiver, il est indispensable d’agir sur tous les leviers possible et imaginables pour ne pas gaspiller d’eau.

Le bulletin national de situation hydrologique (BSH national), qui décrit l’état des ressources en eau sur le territoire métropolitain du mois précédent, nous rapporte qu’en février dernier les précipitations ont été déficitaires de plus de 50 % sur la majeure partie du pays. Un très fort déficit puisqu’il a généralement atteint 75 à 90 % et a même dépassé 90 % par endroits !

De fait les sols de l’Hexagone se sont asséchés sur la totalité du territoire et sont nettement plus secs fin février qu’ils ne devraient l’être à cette période de l’année.

A un point que le manque total de précipitations efficaces a entraîné une inversion des tendances, à savoir que la moitié des nappes est en baisse alors que normalement elles se remplissent en hiver ! Quant aux cours d’eau, la situation est particulièrement critique, les débits sont au plus bas pour la saison également.

Alors si aujourd’hui chacun peut aisément comprendre qu’en raccourcissant une douche, en évitant les bains, de faire couler l’eau pendant le brossage des dents, en traquant les fuites, etc. on peu participer à ne pas gaspiller l’eau, on connait moins la consommation en eau cachée derrière les ingrédients iconiques de notre quotidien.

C’est pourquoi la société Too Good To Go, spécialiste de la lutte contre  le gaspillage alimentaire, souhaite rapeler qu’un simple geste anti-gaspi permet d’avoir un impact positif sur la planète et notamment sur nos ressources en eau. Cela en dévoilant la quantité d’eau qui se cache derrière nos aliments du quotidien, à savoir leur empreinte hydrique.

L’empreinte hydrique donne une indication des quantités d’eau nécessaires à la production d’aliments et varie selon les lieux de production et des méthodes utilisées. 

Pour une baguette par exemple on estime qu’en moyenne 150 litres d’eau sont nécessaires à sa production, soit l’équivalent d’une baignoire pleine ! Produire une laitue demande 240 litres d’eau, et pas moins de 1 849 litres d’eau sont nécessaires à la production d’1 kilo de pâtes…

Le beurre c’est du lait et surtout sa crème, mais pour en produire 1 kilo cela nécessite d’utiliser 5 553 litres d’eau ! Pour rester dans l’élevage de bovin, il faut savoir que 15 415 litres d’eau sont nécessaires à la production d’un kilo de viande de boeuf…

Enfin, à quelques jours de Pâques, rappelons aussi qu’une simple tablette de 100 grammes de chocolat va demander d’utiliser 1719 litres, soit 17 196 litres d’eau nécessaires à la production d’un kilo de chocolat  ! 

Alors oui, la production alimentaire mondiale consomme environ 70 % des ressources en eau. Les déchets alimentaires mondiaux représentent 24 % de toute l’eau utilisée pour l’agriculture (rapport 2013 de la FAO). Des chiffres qui doivent donner à réfléchir et bien sûr à éviter au maximum le gaspillage alimentaire ! 

« La réduction du gaspillage alimentaire et la promotion d’une consommation responsable sont au cœur de la mission de Too Good To Go. En évitant le gaspillage alimentaire, chaque repas sauvé contribue non seulement à réduire les émissions de gaz à effet de serre associées à la production alimentaire, mais aussi de manière significative à préserver nos ressources en eau pour s’assurer que chaque goutte d’eau compte et est bien utilisée », souligne Clémentine Lindon, Responsable des Relations Extérieures.

Niveau d'humidité des sols en France de décembre 2022 à février 2023