Pendant que nous nous demandons quelle taille de pantalon élastique prévoir pour les fêtes, une étude s’est amusée à analyser les repas de Noël de 35 pays européens. Spoiler : on n’est pas les champions de la légèreté.
Ah, les repas de fin d’année ! Ce moment magique où l’on se dit qu’on va « juste goûter un peu de tout » avant de déboutonner discrètement son pantalon entre la dinde et la bûche. Mais au fait, à quel point notre traditionnel festin français est-il nutritionnellement correct ? ZAVA, expert en téléconsultation médicale, a joué les nutritionnistes râleurs en passant au peigne fin les menus de Noël européens.
La France : 5ème, médaille en chocolat (et en calories)
Bon, autant le dire tout de suite : on se classe cinquième avec un score d’équilibre nutritionnel de 7,54/10. Pas mal, hein ? Sauf que… on décroche aussi LA palme du repas le plus calorique d’Europe avec 1 066 kcal. Oui, vous avez bien lu. Notre combo dinde farcie, gratin dauphinois et bûche de Noël, c’est un peu comme si on avait décidé de transformer Noël en marathon gastronomique.
Certes, notre dinde affiche un joli 8,55/10 (cocorico !), et le gratin dauphinois apporte son lot de calcium et de vitamine C. Même la bûche se défend avec ses 12% de vitamine A grâce au beurre. Mais voilà, quand on additionne tout ça, on explose le compteur calorique. La solution selon les experts ? Troquer le gratin contre des légumes rôtis. Mouais. On vous laisse annoncer ça à mamie le 24 au soir.

Le podium des repas « je peux encore boutonner mon jean »
🥇 La Croatie : la reine de l’équilibre (7,78/10)
Les Croates ont tout compris avec leurs 623 kcal en moyenne. Dinde, strukli (une pâte au fromage qui sonne déjà mieux que « gratin dauphinois light »), et des fritules, ces petits beignets qui ne font pas trop culpabiliser. Bref, ils fêtent Noël ET peuvent encore danser après.
🥈 Les Pays-Bas : les pragmatiques (7,75/10)
Dinde (encore), pommes duchesse qui cartonnent en vitamine C, et une glace au chocolat qui fait plaisir sans faire exploser les scores. 650 kcal au total. Chapeau, les tulipes !
🥉 Le Royaume-Uni : les légumes ont gagné (7,74/10)
Les Britanniques arrivent troisième avec leur dinde, leurs légumes rôtis (25% de vitamine C, s’il vous plaît) et leur pudding de Noël qui fait monter la note calorique à 781 kcal. Mais bon, au moins ils ont mis des légumes dans l’assiette, ce qui semble être un concept révolutionnaire pour certains pays.
La Norvège ou comment rater son Noël nutritionnel
En bas du classement avec un score de 4,54/10, la Norvège nous propose une poitrine de porc à 37% de graisses. Aïe. Heureusement que les pommes de terre bouillies et le riz au lait rattrapent un peu le tir. Le paradoxe ? C’est l’un des repas les moins caloriques (578 kcal) mais aussi l’un des moins équilibrés. Preuve que calories et nutrition, ce n’est pas toujours la même chose.
D’ailleurs, les pays scandinaves squattent le bas du classement. Entre nous, quand il fait -15°C dehors et que le soleil se couche à 15h, on comprend qu’ils aient envie de réconfort plutôt que de brocolis vapeur.

Le mot de la fin (et de la nutritionniste)
Fenja Nolte, l’experte en nutrition de ZAVA, nous rappelle gentiment qu’en hiver, on bouge moins (merci, on avait remarqué en regardant Netflix sous un plaid). D’où l’importance de faire attention à ce qu’on mange. Son conseil ? Ajouter des légumes, cuisiner plus sainement, bref, soyons raisonnables.
Mais franchement, entre une bûche de Noël classique et des bâtonnets de carotte, le choix est vite fait, non ? On a 364 autres jours dans l’année pour manger équilibré. Le 25 décembre, on fait honneur aux traditions. Et tant pis pour le pantalon élastique.
Note : Cette étude est basée sur des estimations de plats préparés maison. Votre bûche industrielle de supermarché pourrait avoir des résultats… différents.
Concernant la méthodologie ZAVA a souhaité explorer les repas de Noël à travers l’Europe pour mettre en lumière les différentes traditions culinaires et identifier des pistes d’amélioration nutritionnelle. L’objectif est d’inspirer ceux qui souhaitent varier leurs menus, adopter des alternatives plus équilibrées, et profiter des fêtes sans ressentir cette sensation de « trop plein », tout en prenant soin de leur santé.
Pour ce faire, une liste de repas traditionnels de Noël dans 35 pays européens a été dressée, en prenant en compte la popularité de chaque plat dans ces pays grâce aux sites Europe’s Not Dead et Toute l’Europe. En fonction de cette analyse, la liste a été adaptée pour refléter les plats les plus représentatifs de chaque nation.
Pour chaque pays, trois éléments principaux du repas de Noël ont été pris en compte : le plat principal, l’accompagnement et le dessert les plus courants. Dans le cas de plats comportant plusieurs garnitures ou desserts, un seul plat par catégorie a été sélectionné.
Ensuite, la teneur en nutriments de chaque plat a été relevée, incluant les calories pour 100g, la vitamine A, la vitamine C, le calcium, le fer, les graisses et les protéines. Ces données ont été obtenues à partir de l’application MyFitnessPal.
Un score nutritionnel a été attribué à chaque catégorie (plat principal, accompagnement, dessert), où les vitamines, le calcium, le fer et les protéines ont été classés positivement, tandis que les graisses saturées ont été notées négativement.
La note finale a été calculée en attribuant un poids différent à chaque élément du repas : le plat principal représentant 50 % de la note, l’accompagnement 20 % et le dessert 30 %. Les pays ont ensuite été classés en fonction du nombre de calories par portion des trois catégories.
Les données ont été collectées entre le 24 et le 25 novembre 2025 et sont correctes à cette date. Les résultats sont à titre indicatif et peuvent varier en fonction des différences d’ingrédients, de préparation et de portions.











