La conchyliculture se caractérise par l’élevage et la production de coquillages qui regroupe les différents coquillages comme les palourdes (vénériculture), les coques (cérastroculture), les huîtres (ostréiculture), les moules (mytiliculture). Activité traditionnelle, elle s’exerce essentiellement sur des parcelles concédées par l’État sur le domaine public maritime français. 

L’ostréiculture élève principalement deux espèces d’huîtres : les creuses très répandues sur les eaux côtières qui comprennent les fines, les spéciales, les super spéciales, les bio qui sont les plus consommées. Très appréciées et recherchées des connaisseurs, les huîtres plates ont une chair ferme et croquante au goût de noisette.

La mytiliculture concerne l’élevage des moules avec trois techniques différentes : sur fond marin, le coquillage à la chair blanche, sur cordes verticales suspendues à des parcs ou à des radeaux flottants et sur pieux qui permet d’obtenir les fameuses moules de bouchots à la chair orangée. La moule est un bivalve, une classe de mollusques d’eau douce et d’eau de mer. 

Les vertus des coquillages

Outre la sensation de fraîcheur qu’elles procurent à la dégustation, les huîtres incarnent l’équation nutritionnelle rêvée sans apport calorique (70 calories pour 100 g). Elles contiennent de nombreux bienfaits pour la santé :

  • des vitamines (A, D, B1, B2, B3, B5, B6, B12, C),
  • du fer et du magnésium pour lutter contre la fatigue et le manque de concentration,
  • du potassium pour le bon fonctionnement cardiaque,
  • du cuivre et du manganèse, qui, associés au fer, contribuent à la régénération sanguine,
  • du calcium pour les os et le bon fonctionnement des cellules,
  • du sélénium pour ralentir le vieillissement des tissus artériels,
  • des protéines de haute qualité et Oméga 3,
  • du phosphore, du sodium et du fluor ainsi que de l’iode !

La moule aussi est pauvre en calories, pour 100 g seulement 57 calories et figure parmi l’aliment le plus riche en calcium, magnésium, fer, zinc et sélénium ainsi que des vitamines B8, B12 et E. La coque riche en phosphore, aide à combattre la fatigue ainsi que les défenses immunitaires. Quant à la palourde, c’est le coquillage le plus énergétique, riche en fer et en vitamine B12.

Pour être sûr de la qualité et la fraîcheur du coquillage, choisissez-le bien fermé ou qui se referme au toucher. Lorsque vous les ouvrez, ils doivent baigner dans l’eau de mer. Ne pas consommer de coquillages dont la coquille est fendue ou cassée

Fonctionnement et missions du CNC

Le Comité National de la Conchyliculture (CNC) a pour mission première d’assurer la représentation et la défense des intérêts de tous les éleveurs transformateurs et distributeurs de coquillages.

Le Conseil de CNC se compose de 58 membres titulaires tous producteurs, transformateurs, poissonniers ou restaurateurs. Il s’occupe tout au long de l’année de la protection du littoral, défense de la qualité des eaux, normes sanitaires, législation sociale et fiscale des conchyliculteurs, recherche scientifique et technique, promotion des produits conchylicoles, enseignement et formation, information de l’interprofession.

En parallèle du CNC, la profession s’organise en 7 comités régionaux de la conchyliculture (CRC) représentant les intérêts généraux des professionnels de la conchyliculture sur leur territoire respectif. 

« Grâce à sa très faible empreinte carbone et à la fourniture de nombreux et précieux services écosystémiques, la filière regorge de ressources et d’initiatives locales pour s’inscrire dans une économie circulaire. La filière conchycole est promise à un bel avenir !  » précise Philippe Le Gal, Président du CNC

Philippe Le Gall, président du CNC ardent défenseur de la conchyliculture a reçu la légion d’honneur des mains du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation pour son engagement auprès des conchyliculteurs. 

Le saviez-vous ?

Contre toute attente, la conchyliculture a marqué l’histoire de la démocratie. En effet, à Athènes, dans l’Antiquité, le couvercle de la coquille d’huître servait de bulletin de vote. Les citoyens gravaient le nom du dirigeant qu’ils souhaitent bannir de la cité. A voté !

Facile à réaliser, cette recette de risotto marin offre toute la saveur iodée des coques agrémentée de parmesan. Testée et approuvée, vous allez vous régaler !

Recette du Risotto aux coques et au safran

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 1 kg de coques
  • 200 g de riz spécial risotto
  • 80 cl de bouillon de volaille
  • 3 pistils de safran
  • 1 oignon 
  • 1 filet d’huile d’olive
  • 150 g de parmesan
  • 5 cl de crème liquide
  • 6 brins de persil ciselé

Réalisation (Préparation : 30 minutes – Cuisson : 20 minutes)

Émincez finement l’oignon et le faire revenir dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’il commence à colorer légèrement.
Ajoutez le riz et le faire revenir à feu vif 2 mn environ, il doit devenir translucide. Versez les coques nettoyées et le safran.
A feu moyen, ajoutez petit à petit le bouillon en remuant régulièrement. Dès que tout le liquide est absorbé, ajoutez-en.
Quand tout le liquide a été absorbé, ajoutez le parmesan râpé et la crème liquide.
Servez dans un plat, ajoutez un peu de persil ciselé et dégustez immédiatement

Que boire avec cette recette ?

AOP Cote du Rhône, Domaine des Pasquiers, Les Grès, Plan de Dieu, 2022 Bio

Au pied des dentelles de Montmirail, le plateau du Plan de Dieu dévoile ses vignobles, enracinés dans un sol d’argile paré de galets. Ces joyaux, imprégnés des rayons du soleil, abreuvent la vigne le jour tout en diffusant une chaleur douce à la nuit tombée. Cépages grenache noir,syrah, cinsault et carigan.Goulaillant et solide ! Carrefour (9,80 euros)

French Family Cinsault 2023 Pays D’Oc IGP

La fraîcheur et la rondeur de ce rosé en font le vin idéal pour le risotto de coquillages. Ses notes florales et ses arômes de framboise apportent de la légèreté et de la convivialité sur une finale douce évoluant vers un fruité persistant. Un vin séduisant pour votre repas estival qui va égayer les papilles de vos invités. Un bel équilibre ! GMS (4,50 euros)