Créé en 1991, le Comité National de la Conchyliculture (CNC) a toujours gardé sa vocation première : être un lieu de concertation de tous les acteurs de la filière conchylicole et de défendre leurs intérêts généraux.

Placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, le CNC est régi par les articles L912-6 et suivants du Code Rural et de la Pêche Maritime. À ce titre, il est l’interlocuteur privilégié et obligatoire des pouvoirs publics pour toute réglementation relative à la conchyliculture.

Sa mission ? Assurer  la représentation et la défense des intérêts de tous les éleveurs et distributeurs de coquillages. Améliorer les conditions de production et les moyens d’écoulement des différents coquillages, protéger le littoral, surveiller la qualité de l’eau et la promotion des produits conchylicoles. Aujourd’hui  le CNC est résolument tourné vers l’avenir avec pour fil conducteur : la préservation de l’environnement. 

A l’initiative du CNC et de France Ecaille, une convention de partenariat inter-filières a été signée au Salon. Cette convention réunit l’UMIH, l’Organisation des Poissonniers Ecaillers de France, la Fédération du Commerce et de la Distribution et la Fédération du Commerce Coopératif et Associé, et témoigne de la capacité du CNC à rassembler tous les acteurs de la filière, de l’amont jusque l’aval.

Le chef étoilé Thierry Marx, président de l’UMIH et fervent défenseur de l’apprentissage et du mieux manger français, porte les couleurs de cette convention en la signant à son tour le 1er mars au Salon. 

Pour la première fois cette année, le CNC a eu une belle vitrine au Salon International de l’Agriculture à Paris, beaucoup de visiteurs sont venus sur le stand apprécier les fruits de mer et assister au championnat de France des Ecaillers.

La finale du championnat de France des Ecaillers s’est déroulée au Salon en présence de Marcel Lesoille, champion du monde et recordman du monde d’ouverture d’huîtres creuses. La vingtaine d’écaillers français en compétition a été évaluée selon des critères de rapidité, de technicité et de qualité en ouverture ainsi que du sens créatif dans la confection du plateau de fruits de mer. 

La première place est attribuée à  Kevin Di Sarno (Méditerrannée),  la 2e pour Gwenael Laville (Charente Maritime) et la troisième place à Jérémy Rubey (Lyon).

La France est le deuxième producteur de coquillages en Europe soit 144 000 tonnes de coquillages et le premier pays producteur, exportateur et consommateur de 80 483 tonnes d’huîtres. Et le second producteur de moules en Europe (61 919 tonnes) derrière l’Espagne devant l’Italie et les Pays-Bas. (Source Agreste)

Késaco la conchyliculture ?

La conchyliculture englobe la culture des coquillages et sont concernés : l’ostréiculture, l’élevage des huîtres, la mytiliculture, les moules, la cérastoculture, les coques, la vénériculture, les palourdes, la pectiniculture, les coquilles Saint-Jacques et l’halioticulture représente la culture des ormeaux. Cet élevage traditionnel s’exerce sur des parcelles concédées par l’Etat sur le domaine maritime.

Les bienfaits des coquillages

En plus d’être considérés comme les sentinelles de la mer, les coquillages sont de véritables trésors nutritionnels aux multiples vertus. Ils contiennent une grande quantité de vitamines (A, B, C, D, E), des minéraux et des oligo-éléments, des protéines, sont riches en iode, ils renforcent les défenses immunitaires et ont un faible apport calorique. Autant de raisons de consommer des coquillages le plus souvent possible.