Valse de mai à Vienne

Capitale la plus sereine du Vieux Continent, Vienne réunit tous les atouts pour une enchanteresse valse d’art de vivre lors d’un pont de mai

Vienne ! Cette ville-là s’écrit avec deux n, mais elle s’imagine avec deux l. Deux ailes qui vous font virevolter comme dans une valse. La valse à la fois douce et entraînante de la plus zen des capitales européennes, puisque arrivée première du Top 10 des villes les moins stressantes du Vieux Continent. Devançant Munich, Édimbourg, Copenhague et plus de 200 autres métropoles du monde entier, l’ancienne place forte des Habsbourg l’emporte en effet au palmarès des destinations d’expatriation où la vie est plus sereine qu’ailleurs.

Logique puisqu’elle s’enorgueillit de toutes les clés de l’art de vivre au XXIe siècle. A commencer par ses parcs et jardins : quelque 800, dont l’enchanteur jardin botanique. Constituée pour moitié d’espaces verts, la ville compte même 15% de surface agricole, et on y récolte annuellement 70 000 tonnes de légumes, soit 12% de la production nationale. Un tiers des légumes consommés dans la capitale sont ainsi produits sur place.

Du vert… et du bleu ! Forcément celui du beau Danube, qui se décline aujourd’hui en quatre cours d’eau, une bonne part de leurs berges étant dédiée aux sports et à la détente. Sur le Nouveau Danube, les zones de baignade s’étendent sur des kilomètres et pour une dizaine d’euros on y réserve même son espace de barbecue. Le Vieux Danube, lui, s’épanouit à seulement un quart d’heure de l’hypocentre, bus, tram et métro étant d’une efficacité exemplaire : le réseau est si dense qu’on n’attend rarement plus de quatre minutes. A l’horizon 2025, la Ville souhaiterait même atteindre un ratio des déplacements de 80-20 : 80% en transports en commun à vélo ou à pied, 20% en voiture.

Le « modèle viennois » s’exprime aussi quant à la « sécurité des personnes ». D’une véritable mixité sociale, sans le moindre ghetto, cette cité du « vivre ensemble » décroche la sixième place mondiale, derrière Luxembourg, Helsinki et trois cités suisses. Et elle est même en tête du classement mondial des « smart cities ». Véritable laboratoire d’innovation dans l’habitat et l’énergie, cette « ville intelligente » joue les nouvelles technologies, le big data et les objets connectés.
Le futur a beau avoir là de l’avenir, la cité de Mozart, Strauss et Freud n’en oublie pas de faire fructifier son passé au participe présent. Bienvenue encore dans un empire austro-hongrois qui, 650 ans durant, a marqué de son sceau la cité de Sissi. Du château de Schönbrunn au palais de la Hofburg, l’histoire a pignon sur rue, le boulevard circulaire du Ring étant jalonné de majestueuses façades. Œuvre baroque par excellence, le palais du Belvédère est un des musées incontournables dont la collection sublime huit siècles d’histoire de l’art, les salles à la gloire de Gustav Klimt ayant pour point d’orgue son illustre « Baiser ».

En ces temps où le tourisme urbain a repris de belles couleurs et où Vienne accueille quelque 8 millions de visiteurs par an, le groupe Ascott croit en effet à l’essor touristique de cette capitale, où il se positionne en pionnier d’un nouveau concept de résidences hôtelières qui associent la convivialité d’un appartement confortable à un large choix de services hôteliers. Des « apart’hotel » où l’on ne voit plus très bien la différence avec un hôtel de luxe, hormis un personnel moindre.

Avec son tout nouveau – tout beau Citadines Danube Vienna, la marque voit ainsi l’émergence d’un label haut de gamme des plus prometteurs. Ses 223 chambres et appartements climatisés (de 23 m2 à 61 m2) offrent plus qu’un confort, un luxe. De l’ameublement à la décoration, tout a été pensé là dans un esprit de raffinement et de bien-être, avec coffre-fort, TV Chromecast et surtout cuisine (très bien) équipée. Au-delà de son cosy « comme chez soi », le résident peut profiter d’une salle fitness, d’une buanderie, et d’une salle de restaurant ne servant que les Petits déjeuners avec un bar donnant au 12eme étage sur la ligne d’horizon de Vienne.

Autre enseigne du groupe, la nouvelle marque de co-living et happy-working lyf (Live your Freedom), entend privilégier l’interaction avec des voyageurs de la « prochaine » génération qui partagent les mêmes centres d’intérêts, tous les espaces sociaux étant conçus pour encourager les expériences collaboratives et développer le sentiment de communauté. La terrasse Skyward et la laverie automatique Wash & Hand invitent ainsi à jouer au baby-foot (géant !) tout en faisant la lessive, tandis que la cuisine sociale permet aux hôtes de se rencontrer en cuisinant.

Comptant 162 appartements répartis en trois catégories, ce « lieu de vie dédié aux nouveaux voyageurs » prend place dans le même site que la résidence Somerset. Laquelle répond, avec 175 appartements de 40 à 72m2, à la demande croissante de voyageurs intergénérationnels. Elle bénéficie ainsi d’un attractif kid’s club et met l’accent sur « un mode de vie responsable ». Les clients sont même invités à se déplacer à vélo grâce à la location gratuite sur place. Et jouer du guidon dans les ruelles de Vienne la sereine, c’est encore mieux que rue de Rivoli !

Autour de l’emblématique cathédrale, la ville s’épanouit dans une kyrielle de rues et ruelles instagrammables à merveille, les fameux cafés viennois étant d’autant d’ambassades du temps jadis où banquettes, fauteuils, boiseries et miroirs créent une chaleureuse atmosphère. La culture du café est là si remarquable qu’elle a été légitimée dans le patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. On doit s’y régaler d’une de ces pâtisseries qui ont fait leur renom, tel le strudel aux pommes. Le must n’en reste pas moins cette croustillante escalope panée qu’est la Wiener schnitzel, habituellement servi avec une salade de pommes de terre et un verre de schnaps. Le goulasch auf wiener art, les spätzle au fromage et le krautfleckerl, pâtes à la choucroute, sont d’autres plats vedettes, à baptiser d’un des maints vins blancs du pays ou d’une de ces blondes qui moussent à tout vent, l’Autrichien étant avec ses 101 litres/an par habitant le deuxième plus gros consommateur de bière en Europe. Au point qu’un fantaisiste Parti de la bière, le BIER, s’y est créé, son candidat aux présidentielles de 2022 ayant décroché 8,31 % des voix.

A voir, à boire et à manger : on aura compris que Vienne a de quoi justifier une valse d’art de vivre le temps d’un pont de mai. D’autant plus que la vie n’y est pas trop coûteuse, jusque dans l’hôtellerie. En témoignent les prix légers que le groupe Ascott affiche dans ses trois nouveaux établissements viennois : 119 euros pour un appartement 4 personnes au Somerset Schönbrunn, 89 euros en « level up » au lyf Schönbrunn Vienna, et seulement 79 euros pour une chambre ou un studio au Citadines Danube Vienna, dernière-née d’une enseigne venant d’être sacrée « meilleure marque de résidences hôtelières au monde ».