Pour bien débuter l’année quoi de mieux qu’une bonne lecture, à déguster dans les transports, posé sur son canapé ou sur la banquette d’un bar ? Pour cela on ne peut que vous suggérer L’Écho des bistrots de Pierrick Bourgault.

Nombre d’entre nous ont vécus de bons et beaux moments de convivialité en famille et avec des amis lors de ces fêtes de fin d’année. En dehors de ces moments de célébrations il semble aujourd’hui moins fréquent de partager avec d’autres en dehors du lieu de travail ou des réseaux sociaux. 

Il existe pourtant un lieu qui fit la réputation de notre beau pays, dans les grandes villes comme dans les plus perdus des villages, le bistrot. Malheureusement celui-ci tend à disparaitre et le lien qu’il créait entre les hommes avec.

Pour se rendre compte à quel point ces troquets, bistroquets, estaminets, cafés, gargotes, tavernes, rades, zincs et autres cafetons font partie de l’histoire de notre société, il suffit de lire le dernier ouvrage de l’un de ses plus grands défenseurs, notre ami journaliste et écrivain Pierrick Bourgault. 

Auteur d’une vingtaine de guides, essais, beaux-livres, et même un roman, et réalisé maintes expositions photos sur les bistrots, dans « L’Écho des bistrots. Petite confidence sur les cafés, pubs, tavernes et autres buvettes », Pierrick nous offre une virée dans le temps de ses incroyables pérégrinations des bars de Mayenne à ceux de Chine ou de Mauritanie. 

Une escapade de 96 pages au format poche qui nous rappelle toutes les formes que peuvent prendre ces lieux tels que les bars de campagne, le bar à vins ou à livres, le café-concert ou le café-théâtre, le bar campagnard ou le caveau vigneron, rendez-vous des ouvriers ou des bobos, des retraités ou de la génération Y… 

Lieu privé ouvert au public, pour se rafraîchir l’été, se réchauffer l’hiver, pour briser sa solitude ou s’isoler le temps d’une rêverie ou d’un dossier, d’un ou deux canons, d’un petit noir ou d’un thé vert, le bistrot vibre du monde et de la société qui l’entourent. Et tout cela Pierrick nous le raconte avec ses mots passionnés, ses réflexions, ses rencontres de personnages insolites telle Paulette et sa buvette du XIVe à Paris où Brassens y prenait son ballon de rouge. Ou bien encore la mythique Mère Lapipe, tenancière du Bar du coin au Mans, fan absolue et à jamais frustrée de Johnny Hallyday. 

On y retrouve des saveurs, des odeurs, mais aussi des airs, ceux de Laisse Béton de Renaud ou de Chez Laurette de Michel Delpech. On a qu’une envie, c’est de mettre ses chaussures, enfiler un blouson et aller se poser au comptoir, observer et vivre ce monde qui ne doit surtout pas disparaitre ! 

L’Écho des bistrots. Petite confidence sur les cafés, pubs, tavernes et autres buvettes est édité par Transboréal