La 3ème édition de Bordeaux Tasting a donc fait encore mieux que l’an passé avec plus de 5.000 visiteurs sur deux jours au Palais de la Bourse.
Au total ce ne sont pas moins de 7.000 verres Riedel qui ont été utilisés et offerts aux visiteurs et plus de 3.000 bouteilles ouvertes afin d’être dégustées en toute modération dans un esprit de découverte. Pas de doute, Bordeaux Tasting a capitalisé sur l’indice de satisfaction issu de l’enquête conduite auprès des visiteurs 2013 où 98% d’entre eux disaient avoir savouré leur visite et 92% être prêts à acheter les vins qu’ils avaient dégustés durant le festival.
L’occasion pour Rodolphe Wartel, directeur du magazine Terre de Vins, de « remercier vivement les grands Bordeaux pour leur énorme engagement. Ils ont été à nos côtés pendant ces deux jours, représentés le plus souvent par leurs propriétaires qui nous ont fait la sympathie de venir à la rencontre du public pendant une journée, voire plus. Nous associons dans nos remerciements les grands invités et les Champenois, tous venus de beaucoup plus loin. C’est une marque de confiance envers « Terre de vins » qui compte énormément pour nous. La 3ème édition de la manifestation, marque une importante étape de maturité. Cette belle réussite nous incite à poursuivre et à nous engager dès le début de l’année prochaine dans un 2ème cycle qui va nous permettre de grandir mais de façon mesurée, en entendant les attentes et les désirs de nos partenaires. Notre visitorat étant très qualitatif, nous allons essayer de nous développer en maintenant cette priorité absolue. Avec une fréquentation 2014 nettement supérieure à celle de l’an dernier (5200 visiteurs en 2013), nous avons atteint un seuil de croissance dans ce lieu. »
On y aura également noté l’annonce faite par Bernard Magrez de ses prochains investissements dans le vignoble des Pouilles en Italie et celle d’Alain Juppé, en trinquant avec Pierre-Emmanuel Taittinger, de faire désormais cohabiter bulles de champagne et crémant de Bordeaux au Palais de Rohan, enterrant ainsi toute polémique entre Bordeaux et Champagne.
Pour notre part c’est Coralie Hamieau, oenologue, qui a parcouru les stands, ravie «de la magnifique ambiance du Palais de la bourse.
A certaines heures des chanteurs d’opéra offrent un récital depuis les balcons, de temps à autres un petit orchestre anime musicalement les différentes salles.
Là un serveur s’arrête sur un stands équipé d’un plateau avec plusieurs verres, un papier dans chaque où est inscrit un descripteur du vin (puissant, rond, soyeux, équilibré, etc.). Il invite des dégustateurs à choisir un papier et une danseuse qui l’accompagnait exécute une jolie chorégraphie illustrant le mot en question ».
A la recherche de belles bouteilles, des plus accessibles aux plus onéreuses, Coralie nous a fait part de ses coups de coeur.
Vins accessibles :
Château d’Agassac 2007 (17,40€) bon à boire maintenant, un beau Médoc avec de la structure, typé Cabernet. Le 2009 a du potentiel mais à mettre dans la cave et ouvrir plus tard.
L’Agassant d’Agassac 2010 (14,90€), typé Merlot, plus «féminin».
Château Petit Bocq 2010 (24€), très beau.
Château Joinin 2012, 5,80€ (Bordeaux de Château Pipeau)
Château Capbern Gasqueton 2008, 21€.
Château Hostens-Picant 2011 (appellation Sainte-Foy-Bordeaux), 20€.
Les plus grands :
Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande (rive gauche)
Château Faugères 2010, 44€ (rive droite)
Château Canon 2006, 79€ (rive droite) : beaucoup de finesse
Château du Tertre 2006 (Margaux, très fin et délicat, bien représentatif de l’appellation)
Ségla 2008 (32€) : second vin de Rauzan-Ségla (Margaux) : très fruité et fondu, rond.
Léoville Barton.
Léoville Poyferré
Paul Jaboulet Aîné Hermitage la Petite Chapelle 2012 (68,30€) un très beau 100% Syrah.
Champagne :
Quattuor de chez Drappier (Blanc de Blancs, quatre cépages blancs dont trois «cépages oubliés» : Arbanne, Petit Meslier, Blanc Vrai, sélectionnés avec l’INRA). Superbe.
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