Curnonsky, célèbre critique gastronomique des années 30 avait retenu cinq vins pour les définir comme les meilleurs blancs du monde. La légende «les Cinq de Curnonsky» était née !
Aujourd’hui c’est un menu qui va entrer dans la légende. Et celui-ci est proposé par la non moins célèbre et réputée Maison Taillevent dont Maurice Edmond Saillant Curnonsky est honoré d’une plaque apposée à la place qui lui était réservée.
Ce menu va en effet réunir les fameux cinq blancs, accompagnés de mets gastronomiques à la hauteur de la réputation du restaurant du 15 de la rue Lamennais à Paris. Jugez-en vous même:
Le festival commence par un Château-Grillet 2005, Neyret-Gachet pour accompagner un Homard bleu « à la Cardinale ». Clin d’oeil d’Alain Solivérès à la recette du homard à la cardinale glacé ici au sabayon. Homard fendu dans le sens de la longueur, gratiné, préparé avec de la truffe de Richerenches (Vaucluse), épinards, champignons et jambon de Paris.
Le plaisir se poursuit avec un Savennières-Coulée de Serrant 2004, Clos de la Coulée de Serrant qui se mariera avec un un Saint-Pierre cuit entier en pâte de sel. Le Saint-Pierre est enveloppé de feuilles d’algues et cuit en pâte de sel, servi avec des pommes de terre boulangères, coques et moules de Bouchot. Sauce au vin blanc et coquillages.
Puis vient l’heure du Montrachet Grand Cru « Marquis de Laguiche » 2002, Joseph Drouhin proposé avec une poularde de Bresse « à la Reine ». Poularde farcie à la truffe et foie gras entourée d’une pâte feuilletée, accompagnée de bouchées à la Reine garnies d’écrevisses, ailerons de poularde de Bresse et timbales d’épinard et écrevisses cuites au bain-marie dans des moules à darioles. Sauce suprême crémée au jus de truffe et champignon.
Pour ne pas perdre un instant de folie le Jura Château-Chalon 2005, Domaine Macle prend la relève avec un vieux Comté 36 mois Millésime 2010 affiné par Bernard Antony.
Enfin, pour clore ce repas gastronomique de haute volée, c’est un Château d’Yquem 2003 Sauternes 1er Cru Supérieur qui viendra se marier avec une omelette norvégienne. Dessert interprété par Sylvain Pétrel, chef pâtissier du Taillevent, préparé avec une génoise sur laquelle repose un sorbet mangue passion et que recouvre une couche de meringue flambée.
Un menu incroyable mis en scène par Alain Solivérès, chef du Taillevent, Jean-Marie Ancher, directeur et Pierre Bérot, directeur du département vin de la Maison Taillevent.
Ce menu est disponible sur réservation uniquement, à partir de 10 personnes (et ses multiples), jusqu’au 10 janvier prochain, pour 1.200 euros par personne.
Le Taillevent.
15, rue Lamennais. 75008 Paris.
Tel: +33 (0)1 44 95 15 01.
Rétroliens/Pingbacks