Le saké à découvrir avec La Maison du Whisky et la Maison du Saké

Février est le mois du saké, et ainsi l’occasion grâce à La Maison du Whisky et la Maison du Saké, de (re)découvrir cet alcool millénaire encore rare en France, symbole de la gastronomie japonaise, qui se déguste à la manière des plus grands vins.

Oublions le « saké » que l’on nous propose dans les restaurants chinois à la fin du repas dans un verre, offrant une jeune personne peu vêtue dans son fond. Ça c’est du mei kwei lu chew, un alcool de sorgho aromatisé à l’extrait de rose, pas toujours de grande qualité ! 

Le saké n’est pas un alcool fort, le saké japonais, ou « nihon shu », est une boisson délicate et peu alcoolisée, titrant autour de 15% d’alc;/vol. C’est une boisson fermentée,  et non distillée, à base de riz. Elle est le fruit de la rencontre de trois ingrédients millénaires : l’eau, le riz et l’homme.

Au Japon l’eau est plus douce et bien plus protégée qu’en France. Composés à 80% d’eau, source de délicatesse et de raffinement, les sakés lui doivent une large part de leur richesse, de leur singularité et de leur caractère.

Le riz est indéniablement un des ingrédients de base de la cuisine nippone. Celui employé pour la confection du saké est généralement issu d’une variété dédiée exclusivement à cet usage. Parmi eux, le célèbre Yamada Nishiki, est le gage d’un saké de très haute qualité. Si le riz peut provenir de n’importe quelle région du Japon, on observe un nombre croissant de producteurs de saké cherchant à utiliser des riz locaux – voire à les produire eux-mêmes.

L’Homme est celui qui va mettre en oeuvre tout son savoir faire pour tirer le meilleur de l’association entre l’eau et le riz. Le Toji ou maître sakéificateur, équivalent du maître de chai dans les domaines viticoles, supervise toutes les étapes.
Détenteur d’un savoir-faire ancestral, il sélectionne avec soin les Koji (champignons) et les Kobo (levures) qui entrent dans la confection du saké. Il contrôle également le temps de fermentation et veille au bon développement des arômes.
Un véritable art, maîtrisé au Japon depuis des millénaires, qui permet de concevoir des sakés très différents selon le souhait, la conviction et l’inspiration du Toji.

A l’heure où les vins du monde s’invitent toujours plus à nos tables, le saké ne fait pas exception et permet aux sommeliers l’exploration de nouveaux accords et horizons gastronomiques.
Généralement consommé au cours d’un repas, parfois pétillant, il se déguste chaud ou froid, selon sa nature. Le saké est traditionnellement servi dans de la verrerie japonaise : de petites tasses en céramique, en bois, en étain, ou encore en porcelaine appelées ochoko ou sakazuki.
Aujourd’hui les sakés les plus modernes se savourent dans des verres à vin.

La Maison du Whisky, qui explore les tendances des vins et spiritueux bien au delà de l’Ecosse et de ses malts légendaires, s’est rapprochée de La Maison du Saké fondée par Youlin Ly, l’un des très rares français à pouvoir revendiquer le titre de « saké samouraï ».

Youlin Ly souhaite rendre accessible une boisson qui peut sembler au départ complexe, en classifiant les sakés en trois grandes familles : les modernes dont la pureté, la fraîcheur et la minéralité évoquent certains vins blancs, les traditionnels marqués par la céréale, à déguster au cours d’un repas et les sakés natures, très complexes, aux arômes plus fermentaires.

Pour cela, et jusqu’au 27 février, La Maison du Saké et La Maison du Whisky invitent tous les curieux à venir découvrir les cocktails et food-pairing inédits élaborés à l’occasion du mois du saké ! Cela se passe à La Maison du Saké, 11 Rue Tiquetonne à Paris dans le IIème arrondissement.