C’est ce matin que, suite à l’appel à candidature pour la future Cité de la Gastronomie lancé en avril 2012, la ministre de la culture et de la communication, le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt et le ministre délégué chargé de l’agroalimentaire ont reçu la mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA).
Le rapport d’évaluation des projets à été remis au Ministres. Il préconise «l’instauration d’un dispositif original et fédérateur, un réseau de Cités de la Gastronomie, dont le socle serait constitué par les projets de Tours, Paris-Rungis et Dijon». Il y est également précisé que «Lyon ne doit pas être exclu du schéma proposé». En revanche, le projet de Beaune jugé «très difficilement réalisable» par la mission a été écarté.
Les Ministres ont fait savoir qu’ils souhaitaient que des éléments complémentaires soient apportés aux dossiers sélectionnés par la mission, en particulier le plan de financement (investissement et fonctionnement) des Cités candidates mais aussi le contenu de l’offre culturelle, la dimension pédagogique, éducative et scientifique de leur projet.
Les villes candidates ont ainsi jusqu’à mi avril pour rassembler les éléments nécessaires en vue d’une décision définitive fin avril. Les Ministres ont favorisé la constitution d’un réseau de Cités de la gastronomie afin de permettre la meilleure valorisation du «repas gastronomique des Français», objet de l’inscription au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Ce réseau pourra être ultérieurement ouvert à d’autres villes candidates, représentatives de la diversité des régions de France.