Après les vins « chers », les « petits prix », cette année pour les Fêtes nous avons choisi de jouer la carte de l’originalité. Qu’elle soit dans le flacon, sur l’étiquette, dans l’appellation, la couleur… Bref, voici notre sélection de cuvées pour bien finir l’année, sans se prendre la tête, en se faisant plaisir, simplement !
Sur une table de Fêtes on aime aussi que les objets soient jolis. Dans le vin certains vignerons nous la jouent original, voir décalé. C’est le cas de du Château de la Mulonnière en Anjou avec sa gamme Rock’M’Roll et le Cabernet Franc – Alfred, un rouge en IGP Val de Loire, dont le fruit et la gourmandise seront d’un bon accord avec un chapon rôti ou pour le plateau de fromage. 7,50 euros.
Au Domaine de Florane on s’est fait plaisir pour nous faire plaisir naturellement avec la gamme « Cuisine en Famille », là le Toutou Rien 2019 et son étiquette qui a du chien est un sympathique Vin de France Biologique Rouge Sans sulfites ajoutés dont l’assemblage Grenache-Syrah est éclatant de fruit et de fraicheur. Et si on le prenait à l’apéritif pour changer ? 5 euros.
Et que dire de cet élégant flacon que celui du Locus Convergence, un blanc AOC Muscadet Sèvres et Maine millésime 2018 qui nous invite au voyage dans les méandres de la Loire. De délicates notes d’agrumes, une belle fraicheur et une touche saline en finale après une bouche ample et persistante. On appelle le plateau de fruits de mer ! 9,50 euros.
Oé, la start-up spécialisée dans le vin biologique, sans pesticides et vegan, propose pour les Fêtes un flacon en édition limitée, designé en exclusivité par Malika Favre illustratrice engagée. La bouteille Oé claque des couleurs d’une végétation dense, un jardin d’Eden pop, pour contenir un sympathique vin rouge Côtes-du-Rhône-Villages Signargues frais et fruité. 10,70 euros.
Au Château de la Greffière, un Mâcon Milly-Lamartine, la « Cuvée Alphonse – Château Des Bois » qui dans son millésime 2020 offre aussi une sympathique étiquette arty qui se démarque. Dans la bouteille bouchée à la cire, un blanc d’une belle fraîcheur, avec un côté beurré, un poil de bois, du gras en bouche et une belle longueur. 11,20 euros.
Côté bouteille travaillée on trouve deux cuvées signées Verallia. De bien jolis flacons pour des vins également réussis. Mon Viognier des Domaines Paul Mas dans son millésime 2020 et sa bouteille Flûte Gothic pour un blanc à la belle aromatique et une bonne fraicheur. 7 euros.
En rouge on trouve le LYV de la Maison JeanJean. Un superbe flacon aux facettes et fond ciselés tel un diamant. Côté vin un 100% Grenache IGP Pays d’Oc en Millésime 2021 qui s’exprime avec un très beau fruit et des tanins souples.
Côté bulles, on va jouer la carte de l’historique avec le Crémant de Bourgogne, histoire de changer de celui dont on ne dit pas le nom si on ne parle pas de lui… La Maison Simonnet Febvre réalise la cuvée Brut S 2015, selon la méthode ancestrale que la famille maîtrise depuis 1840. Elle associe parfaitement la délicate fraîcheur du Chardonnay à la puissance du Pinot Noir. Une bouche ample, ravivée par de jolies bulles pour 13,10 euros.
Pour innover cette fois, passons le Prosecco au rosé avec la nouvelle référence de Perlino. Bien sûr ce vin répond rigoureusement au cahier des charges de l’appellation. Il est le fruit d’un assemblage d’un cépage blanc autochtone Gléra et d’un cépage rouge Pinot Noir. Millésimé 2020, ce Prosecco Extra-Dry offre de délicates notes acidulées de fruits rouges dans une bouche fraîche et ronde. Il se déguste pur ou en cocktail. 6 euros en GMS.
Pour frimer un peu autour de la table, une appellation peu courante, l’AOC Béarn pour la cuvée Hountas du domaine familial Mont d’Oraàs. Un rouge fruit de l’assemblage à part égal de Cabernet Franc et de Tannat dans son millésime 2018. Une cuvée où le fruit s’exprime avec puissance et élégance, pour 13,50 euros.
De même pour l’appellation Coteaux du Giennois dans le vignoble de la Loire. Ici c’est le Domaine de Terres Blanches de Bué en Sancerre qui nous propose son « Alchimie » Blanc en millésime 2019. C’est un 100% Sauvignon Blanc dont la légèreté en bouche est soutenue part une belle fraicheur minérale. Pour l’apéritif, en accompagnement d’une terrine de poissons, ou encore sur des fromages de chèvre, un Chavignol par exemple. 10 euros.
Question couleur on a trop tendance à penser que l’Alsace ce n’est que du blanc. Certes il y en a beaucoup, mais c’est aussi du rouge et du bon comlma par exemple ce Pinot Noir K (pour Kirchberg de Barr) millésime 2019 signé Leipp-Leininger. Bio il pinote comme il se doit au nez et en bouche c’est ample, de beaux tanins souples, et une longueur qui n’a pas volé son nom. On craque pour 20 euros.
Comme en Provence ce n’est pas que le rosé et le Domaine de La Madrague, niché au coeur de la presqu’île de Saint-Tropez, nous a réalisé un très joli César Rouge 2019. Un AOC Côtes de Provence Syrah et Mourvèdre à parts égales pour de la tension et de la fraîcheur, une bouche ample avec des tanins, sur des notes très fruits noirs. A associer avec une viande rouge, un tournedos Rossini, par exemple.
On voulait 12 vins, mais les Provençaux d’Estandon nous ont fait une surprise de dernière minute avec un rosé ! Non on ne se contredit pas, on voulait quelque chose d’original, qui change un peu. Et bien ce Ceux de 1906 bouscule pour le moins les codes du rosé de Provence. Tout d’abord un flacon de spiritueux fermé par un beau bouchon à tête. Le vin quant lui c’est un AOP Coteaux Varois en Provence, vieilli en fûts de chêne de différentes chauffes pour une bouche ronde, puissante avec de jolies notes épicées, grillées et une touche de fumée. A boire dans un verre style tumbler, avec ou sans glace, à la fin du repas ! On a testé, c’est étonnant, réussi et cela vaut 25 euros.