C’est désormais officiel, la demande de la France pour l’enregistrement de la dénomination «Gruyère» en tant qu’Indication Géographique Protégée (IGP) a fait l’objet d’une publication au Journal officiel de l’Union européenne, le 6 février dernier.
«Nous nous réjouissons de l’enregistrement de la dénomination « Gruyère » au registre des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées. L’IGP va nous permettre de bénéficier d’une reconnaissance européenne pour le Gruyère France», explique Olivier Grillet, Président du Syndicat Interprofessionnel du Gruyère.
En effet, l’Indication Géographique Protégée (IGP) est un signe officiel européen d’origine et de qualité. Elle désigne des produits agricoles et des denrées alimentaires dont les caractéristiques sont étroitement liées à une zone géographique, dans laquelle se déroule au moins leur production, leur transformation ou leur élaboration.
Les opérateurs de la filière IGP Gruyère France respectent un cahier des charges strict pour la production du lait comme pour la fabrication du fromage et son affinage. Les vaches sont nourries d’herbe ou de foin. Les OGM sont interdits dans l’alimentation animale. Le seul complément à l’alimentation de base est composé pour l’essentiel de graines de céréales de qualité, limitées en quantité.
Quant au lait, il est collecté chaque jour dans des fermes. Le travail en cuve, tout comme le moulage, le pressage, le salage et l’affinage est lui aussi très précis. Tout au long de sa vie (minimum 4 mois), le Gruyère France fait l’objet de soins attentifs pour obtenir par des brossages réguliers à l’eau et au sel dans des caves traditionnelles, une croûte «morgée», une texture fondante, d’un goût finement fruité et généreux, mais aussi sa signature ancestrale : ses trous.
Pour en savoir plus, voir le site du Gruyère Français.
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